Arménie du Sud – De Khor Virap à Goris

Notre équipe vous récupérera à l’aéroport de Yerevan, en fonction de votre arrivée en Arménie et vous déposera à l’hôtel.

Cette journée est libre, vous pouvez vous balader en ville et découvrir la capitale de l’Arménie, ses musées, ses places animées et ses différents parcs et marchés. Nous pouvons aussi vous proposer une visite guidée de Erevan par notre équipe si vous le souhaitez, dans ce cas nous le préciser lors de votre demande.
Le soir : le repas sera commun ce qui nous permettra de vous présenter les guides et accompagnateurs. C’est aussi un moment de rencontre entre les participants, n’hésitez pas de profiter de la soirée pour faire connaissance avec vos co-voyageurs.

• Nuit en hôtel à Erevan

Après le petit déjeuner, nous nous regroupons au pied de l’hôtel pour se rendre sur la plus grande place de Yerevan : la Place de la République. Rendez-vous vers 8h00.

Cette journée sera très plaisante et porté sous le signe de la découverte de l’histoire du pays avant d’entamer les choses sérieuses, on s’acclimate à la chaleur en faisant un peu de tourisme afin de s’imprégner de la culture du pays, en se répartissant dans les véhicules de transport qui nous amèneront au monastère de Khor Virap. Ce monastère est le premier lieu saint de l’Arménie Chrétienne. Il est situé à l’emplacement de l’ancienne capitale de l’Arménie antique, Artachat. Surnommé Prison de Grégoire, (khor Virap signifie Puits profond), parce que Grégoire l’Illuminateur (de son vrai nom : Saint Grigor Lusavorich) y fut jeté aux oubliettes (Virap). C’est en sauvant d’une maladie incurable, le roi Tiridate IV d’Arménie, qui pourchassait pourtant les chrétiens au 4éme siècle, que Grégoire l’illuminateur pu convertir le roi au christianisme et que l’Arménie devint alors le premier pays chrétien. C’est une véritable plongée dans l’histoire de l’Arménie qui vous permettra de prendre conscience de l’intérêt du pays. Vous pourrez prendre le temps de le visiter, et d’observer le mont Ararat.

Puis nous nous dirigerons vers le vignoble et domaine d’Hin Areni ou vous pourrez tester l’un des meilleurs vins de la région du Caucase. Les deux cépages ancestraux sont le Voskéhat blanc et l’Areni Noir qui n’ont jamais connu d’intervention de greffage. Le cépage Areni est un des plus beaux symboles d’une viticulture patrimoniale dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Les vendanges se font encore manuellement. Depuis des millénaires, ce cépage survit aux conditions climatiques sévères d’une région de haute altitude (1250m) en développant son caractère grâce aux sols sédimentaires et volcaniques de la région. Le contraste entre les conditions climatiques et le sol est extraordinaire et donne toute l’élégance à ce vin. Et grâce à son climat et sa fermeture au monde il n’a jamais connu le phylloxéra. Les vignerons ont combinés ces traditions historiques avec les équipements les plus modernes de vinification. Nous y ferons une halte repas afin de prolonger la dégustation.

Nous passerons alors l’après-midi au frais en commençant par la visite de la grotte d’Areni ou « Grotte des oiseaux « . C’est dans cette grotte habitée par l’homme qu’ont été découverts des objets datant du néolithique comme la fameuse chaussure d’Areni-1, vieille de 5500 ans et parmi les plus anciennes connues à ce jour. Plus vieille de quelques centaines d’années que celle d’Ötzi, momie préhistorique trouvée dans les Alpes. Les archéologues ont également retrouvé en 2011 un chai et un pressoir ayant servi à la vinification et vieux d’environ 6 100 ans. C’est à ce moment là que vous comprendrez la qualité du vin que vous avez dégusté un peu plus tôt dans la journée. Il s’agit en effet du premier domaine viticole au monde, ce qui lui octroi une expérience inégalable.

Nous continuerons notre trajet sur quelques kilomètres pour rejoindre la grotte de Magellan. La grotte de Magellan est la deuxième plus grande d’Arménie. D’une longueur totale de 1 700 mètres, cette grotte vous offrira un parcours plus aventureux qui s’étend sur 350 mètres, et qui comprend des salles à l’intérieur desquelles vous pourrez découvrir d’étonnantes formations naturelles le tout dans un cadre mis en valeur par des jeux de lumières vous transposant dans une atmosphère féérique.

Nous finirons la journée par le monastère de Noravank, remarquable tant par son architecture que par son environnement. Situé probablement sur un site sacré et daté du XIIe siècle, le monastère fut construit sur le territoire de deux églises antérieures.

Notre campement sera monté à proximité du monastère. Les couchers de soleil à cet endroit sont particulièrement somptueux, nous vous invitons à vous laisser porter par la grâce du moment avant de vous coucher paisiblement.

A noter :

Les personnes souffrant de claustrophobie, d’asthme, d’épilepsie et d’autres problèmes de santé potentiellement mortels dans des espaces confinés ne sont pas autorisées à participer à la visite de la grotte de Magellan.  Un parcours alternatif vous sera proposé si vous souffrez de ces problèmes de santé. Les participants doivent avoir : Des vêtements de sport confortables (peuvent se salir ou se déchirer) Chaussures de sport ou militaires Vêtements et chaussures supplémentaires.

• Hébergement : Tente
• Transferts jusqu’au Monastère de Novarank
• Guide anglophone
• Petit déjeuner et repas du soir
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone
• Temps de transport : 2h12

• Hébergement : Tente
• Guide anglophone
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

Dragon’s Canyon ou Canyon du Dragon est l’un des endroits les plus pittoresques et mystiques de la région car les falaises y sont abruptes et les ravins profonds. Ce canyon a été littéralement façonné par la rivière Gravi, l’un des affluents de la rivière Arpa au cours des derniers millénaires. La rivière a tracé sa route à travers une magnifique gorge qui, à certains endroits, est si fine qu’on peut toucher ses deux parois en même temps. La rivière a également creusé plusieurs grottes profondes dans la gorge et à proximité de ses grottes se trouve une source minérale avec de l’eau délicieuse et une piscine où vous pourrez vous rafraîchir de la chaleur estivale. Au fond du canyon se trouvent également des espèces de plantes rares qui ont survécu grâce au climat et à cette situation géographique unique dans la région.

Dragon Canyon raconte l’histoire d’une terre façonnée à la fois par les forces naturelles, et surnaturelles mais aussi par les mains de l’homme :

• On raconte que le canyon était autrefois la cachette de dragons, dont l’un était connu plus particulièrement pour sa puissance et son aspect terrifiant. Les légendes parlent de trésors cachés au plus profond des rochers. Quoiqu’il en soit, le canyon a été témoin de nombreux événements historiques. La région était habitée dès l`âge du bronze, et le canyon offrait ainsi abri et protection contre les ennemis. C’est cet aspect qui fut développé au Moyen Âge, comme structure défensive contre les différentes peuplades de la région.

Outre son attractivité pour les passionnés d’histoire et de légendes, le canyon est surtout et avant tout un paradis pour les randonneurs amoureux de la nature, souhaitant retrouver une atmosphère unique et mystérieuse. Ses sentiers difficiles et ses magnifiques panoramas offrent des expériences inoubliables à tous ceux qui décident de s’y aventurer pour découvrir ses secrets et sa beauté cachée.

Pour atteindre le canyon, il sera nécessaire de marcher environ 8 km sur du terrain roulant, ce qui nous mènera bord d’une falaise de 100 m. De là, vous serez descendu à l’aide d’une corde à travers une cascade. Ensuite, vous surmonterez plusieurs petites cascades et une autre de 7 m de haut. Après cela, commence un canyon étroit et profond, avec de nombreuses et étonnantes cascades tout du long du parcours. Les parois sont espacées de 1,5 m et elles peuvent atteindre des hauteurs de 60 à 90 m. L’eau peu créer un écho inquiétant, mais ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas vu de dragon depuis très longtemps dans la région. Ce bruit expliquerait-il peut-être cela… ?! Après avoir quitté le canyon étroit, nous marcherons encore 1,5 km le long de gorges pittoresques aux vues extraordinaires.

Après cette aventure rafraichissante, nous serons conduit à l’entrée du Canyon de Gndevaz, nous devrons marcher encore environ 4 km afin de rejoindre notre campement du soir.

A noter :

Les personnes souffrant de claustrophobie, d’asthme, d’épilepsie et d’autres problèmes de santé potentiellement mortels dans des espaces confinés ne sont pas autorisées à participer.  Un parcours alternatif vous sera proposé si vous souffrez de ces problèmes de santé. Les participants doivent avoir : Des vêtements de sport confortables (peuvent se salir ou se déchirer) Chaussures de sport ou militaires Vêtements et chaussures supplémentaires.

• Hébergement : tente
• Matériel de canyoning
• Guide anglophone et spécialiste en canyoning
• Logistique avec jeeps 4×4 et cuisinier
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

IDTrek a pour habitude de vous surprendre chaque fois que nous vous proposons quelque-chose. C’est pourquoi autant le canyon de Gnishik vous aura offert une faune incroyable, autant celui du Dragon, des sensations fortes, autant ce canyon-ci vous offrira des impressions de grandeurs.

En effet nous avons quitté un canyon étroit pour rejoindre un canyon bien plus large, avec un tout autre style de paroi. Ici la rivière Arpa a creusé son lit dans une formation géologique volcanique vous offrant des orgues volcanique à perte de vue. C’est pourquoi le canyon est surnommé « val des grandes orgues ». Et c’est au sein de ces orgues que nous progresserons jusqu’au monastère de Gndevaz, fondé en 936 par Sophie, épouse de Smbat I^er de Siounie orientale, qui aurait dit à son sujet : « Le Vayots Dzor était un anneau sans joyau, mais j’ai construit ceci comme le joyau de cet anneau. »

Après la visite du monastère, nous redescendrons dans les gorges et passerons à côté d’un pilier surnommé « Stairway steps to heaven », l’escalier qui mène au paradis. Il s’agit d’un filon quartzite très bien conservé qui remonte vers le toit du pilier volcanique et donne cet impression d’escalier.

Nous longerons le canyon jusqu’au réservoir de Ketchut puis remonterons sur les hauteurs afin de rejoindre un petit geyser encore actif dans lequel vous pourrez si vous le souhaiter vous baigner ou simplement reposer vos jambes lourdes. La décontraction est garantie. Nous redescendrons par le nord vers la ville de Djermouk, en passant à côté de la statue qui fait l’emblême de la ville : Le Cerf de Djermouk.

• Hébergement : hôtel
• Guide anglophone
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

Aujourd’hui, nous nous levons tôt car la principale difficulté de la journée réside dans la distance à couvrir. Pour commencer nous descendrons observer la cascade de Djermouk, qui est impressionnante à voir. Puis, nos véhicules de transports nous déposerons à la sortie de la ville à environ 5km afin de passer la zone urbaine et rejoindre un sentier qui nous amènera à Gorayk, notre prochaine destination.

Les 21km qui nous séparent de Gorayk nous ferons passer dans les gorges de la rivière Vorotan, et à proximité du mont Amulsar. Connu pour sa vue sur le réservoir de Spandaryan. Le dénivelé n’est pas très important pour 21km par conséquent nous pourrons avancer vite.

• Hébergement : tente
• Guide anglophone
• Logistique avec cuisinier
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

Cette journée sera plus reposante. La distance de 14,5km, plus courte, avec un dénivelé ne dépassant pas les 300m, nous permettra de longer le réservoir de Spandaryan jusqu’à son embouchure où nous poserons les tentes. Les couchers de soleil sur le lac sont particulièrement magnifique.  Nous pourrons en profiter pour nous reposer des précédentes journées.

Le parcours offre de nombreuses vues sur le lac de Spandaryan, pouvant enrichir votre collection de photographies de voyage.

• Hébergement : Tente
• Guide anglophone
• Logistique avec cuisinier
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

Nous profiterons d’un réveil matinale pour apprécier le lever de soleil sur le lac et entamer une nouvelle journée de marche intense. Nous devons rejoindre le canyon d’Angeghakot, pour se faire nous devons monter sur les hauteurs qui longe la rivière Vorotan puis redescendre de près de 450m dans le canyon pour rejoindre la rivière. Nous poursuivrons la route jusqu’au lac d’Angeghakot, et monterons le camp un peu après.

Un peu avant Angeghakot, nous passerons à proximité d’un Sanctuaire, celui de SAINT VARDAN. On reconnaît à LEONIDAS de SPARTE, un fait d’armes dès plus célèbre, la bataille des Thermopyles, mais un autre héros à permis aussi de vaincre les perses et de sauver son peuple. En 451 après JC, une grande partie de l’Arménie était sous l’occupation perse. Bien que tolérés à pratiquer librement leur religion chrétienne, les Arméniens devaient s’acquitter de lourdes taxes envers le souverain perse Yazdigerd II, qui cherchait à les convertir au zoroastrisme et au culte du feu. Les Arméniens, après un conseil national décidèrent unanimement de défendre leur foi à tout prix, même si la bataille était inéquitable et perdue d’avance. Le chef de l’armée arménienne Vartan (ou Vardan) II Mamikonian, à la tête d’une petite armée composée de soldats de croyants et du clergé, mena bataille contre la puissante et gigantesque armée sassanide perse au champ d’Avarayr.

La bataille fut sinistre, Vartan et toute son armée ont été martyrisés, mais c’étaient leurs corps et non leur foi qui étaient vaincus. Toutefois, malgré cette fin tragique, et devant ce courage « divin » et ineffable des Arméniens et leur attachement farouche à leur religion, le souverain perse leur octroya le droit et la liberté de pratiquer librement leur religion et abrogea les taxes et les restrictions injustes.  Le traité de Nvarsak, signé ultérieurement entre les occupants sassanides et les Arméniens, garantissa ainsi l’autonomie de l’Arménie pour les siècles futurs.

Vartan a été sanctifié par l’Église arménienne. La fête de saint Vartan est une fête à caractère religieux et national en même temps. La date de la fête change dans le calendrier de l’Église arménienne, car elle a lieu le dernier jeudi de chaque mois de février précédant le Grand Carême. Saint Vartan représente l’incarnation même du courage et de la noblesse, de la véhémence et surtout du martyre pour son peuple. C’est aussi une source intarissable d’inspiration, d’espoir, et de résistance contre le mal et l’injustice.

• Hébergement : Tente
• Guide anglophone
• Logistique avec cuisinier
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

C’est à nouveau une journée plus courte qui nous attends, mais tout aussi intéressante. Nous replierons notre paquetage et après un petit déjeuner copieux, nous nous mettrons en route pour rejoindre la ville de Sissian. Après moins de 4km, nous aurons rejoints la cascade de Shaki, qui est impressionnante tout autant qu’elle est magnifique.

Puis plus loin, nous parcourrons le site archéologique de Zorats Karer, aussi appelé Karahunj (« voix des pierres »). Il s’agit d’un site mégalithique datant de l’âge du bronze et composé d’un ensemble de tombes et de centaines de menhirs (220 y ont été recensés) alignés sur un terrain de 3 ha, à 1 770 m d’altitude sur un plateau accidenté. Toutes les pierres du monument sont en basalte et certaines ont des trous.

Le site serait un ancien observatoire vieux de 7500 ans destiné à suivre les mouvements des astres et à mesurer le temps. Karahunj a été comparé à Stonehenge, Carnac et Newgrange, qui ont aussi été interprétés comme des observatoires et de possibles lieux de culte du soleil mais beaucoup pensent à une nécropole qui aurait débuter à l’âge du bronze jusqu’au début du Moyen Âge. Karahunj serait antérieur à Stonehenge de 3500 ans et il aurait pu inspirer les civilisations occidentales de l’Europe du Nord Ouest.

Après la visite de ce site, seulement 3 km nous séparent de l’hôtel. Nous avons donc tout le temps de flâner au milieu de ces menhirs.

• Hébergement : hôtel
• Guide anglophone
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

Nous allons poursuivre notre route le long de la rivière Vorotan sur une quinzaine de kilomètres pour rejoindre le monastère de Vorotnavank.

Vorotnavank est un complexe monastique protégé contre les invasions étrangères par une haute muraille de pierre. Ce monastère abritait autrefois des ateliers, des magasins, un séminaire, un centre de villégiature, un cimetière, des jardins et un hospice.  La reine Shahandukht, souveraine de Syunik fit construire l’église principale en l’an 1000 sur un sanctuaire dédié à Saint Grigor Lusavorich (Grégoire l’illuminateur). Son fils Sevada construisit l‘église attenante en 1006-1007. Vorotnavank a été détruit à plusieurs reprises par des invasions étrangères ainsi que par un tremblement de terre en 1931 au cours duquel le dôme de l’église attenante s’est effondré.

Après la visite de ce monastère, nous prolongerons notre route d’environ 3km, passerons à proximité de sources chaudes et rejoindrons la forteresse de Vorotnaberd (également appelé le château de Davit Bek). Elle fut construite à 1 365 mètres d’altitude sur un piton rocheux composé d’orgues basaltiques et surplombe ainsi la gorge de Vorotan. Un passage souterrain relié au monastère de Vorotnavank et à la rivière Vorotan était utilisé pendant les sièges. Cependant, elle a été détruite à plusieurs reprises par les invasions étrangères :

• En 1104 (peut-être aussi en 1219), les Seldjoukides-Turcs attaquèrent la forteresse et le monastère voisin de Vorotnavank, 
• les Mongols-Tatars (en 1236 ?)
  
• Timur Lenk en 1386 où son armée assiégea la forteresse.

En 1724, Davit Bek, l’une des figures militaires les plus marquantes du mouvement de libération arménien du XVIIIe siècle contre l’invasion turque ottomane, prit le contrôle de Vorotnaberd ce qui donna à la forteresse le nom de « Château de Davit Bek ». En 1727, afin de mettre un terme à l’approche ottomane dans la région, le roi Tahmasp II d’Iran nomma Davit gouverneur de la région et lui donna le droit d’administrer la région en tant que principauté arménienne vassale sous contrôle iranien.

Aujourd’hui la forteresse est encore relié à la rive gauche de Vorotan par un pont en pierre nommé le Melik-Tangi et particulièrement conservé. La forteresse en elle-même a malheureusement subit beaucoup de dégâts et seul quelques pans de mur sont encore debout. L’intérêt du site réside dans la position de la forteresse. Elle a été construite sur des orgues basaltiques qui se sont formées aussi bien horizontalement que verticalement donnant au site un aspect majestueux. La vue depuis la forteresse est également impressionnante et parcours un horizon lointain.

Nous monterons le campement à proximité.

• Hébergement : Tente
• Guide anglophone
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

Après le lever du camp, un bon petit déjeuner et pour les plus courageux, un lever de soleil au toit de la forteresse de Vorotnaberd pour prendre quelques clichés, nous embarquons dans les 4×4 pour un transfert d’une trentaine de km. Nos véhicules nous déposeront près du monastère de Tatev.

Le monastère de Tatev fut développé, au IXe siècle, à partir d’une modeste église, elle même construite sur l’emplacement d’un temple païen. Il est situé sur un grand plateau basaltique au bord d’une gorge profonde de la rivière Vorotan. Tatev est connu comme le siège de l’évêché de Syunik et a joué un rôle important dans l’histoire de la région grâce à l’une des plus importantes universités médiévales arméniennes, aux XIVe et XVe siècles, qui contribua à l’avancement de la science, de la religion et de la philosophie, à la reproduction de livres et au développement de la peinture miniature. Une légende locale raconte que lors de la construction de l’église principale, tout en achevant la structure finale du dôme, l’un des ouvriers tombe dans l’abîme, en invoquant Dieu pour qu’il lui accorde des ailes, ce qui, en arménien, se traduit par : « Ta Tev ». Malgré que le monastère subit les mêmes invasions que Vorotnavank et Vorotnaberd, il conserva une notoriété suffisante pour renaître à chaque fois.

Après la visite de Tatev, nous descendrons par un sentier dans la gorge afin de rejoindre Tatevi Anapat. Le « Grand Ermitage de Tatev », qui était autrefois un centre religieux renommé, fut construit dans les années 1660 sur ordre du Catholicos Hakob IV Jughayetsi suite à la destruction de l’ermitage Harants (pères) de Halidzor par un tremblement de terre en 1658.

Nous poursuivrons notre route le long du sentier afin de rejoindre ensuite la route principale qui mène à Tatev, et de la traverser pour entrer dans le complexe aquatique de Devil’s Bridge. Ici, au pont du diable, la nature a atteint le sommet de sa créativité. La gorge est occupée par plusieurs bassins de calcite qui retiennent l’eau et dans lesquels vous pourrez vous baigner. Le pont du diable est quant à lui un pont naturel formé de travertin. La longueur est d’environ 30 m, la largeur est de 50 à 60 m. De nombreuses sources autour du pont, ont coloré en s’écoulant le long des parois du canyon, celle-ci en rose, jaune et vert.

Enfin, après une détente bien méritée, nous reprendrons la route afin de rejoindre après 5km, notre hôtel.

• Hébergement : Hôtel
• Guide anglophone
• Transfert de Vorotan à Tatev
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone

La journée sera consacrée à la découverte de trois villages emblématiques de l’évolution historique du Sud de l’Arménie. Ces villages datent du 10éme siècle à minima ; et existent encore aujourd’hui dans leur version nouvelle. D’où le « old » pour vieux village. Pendant les années soviétiques, Halidzor,  Shinuhayr et Khot faisaient partie de la RSS d’Arménie et à partir de 1930, ces villages firent partie de la région de Goris.

Halidzor a une histoire riche et est ornée de monuments historiques. Sur la scène internationale, il abrite l’un des monuments les plus importants de la République d’Arménie : le complexe du monastère de Tatev, situé au bord des gorges de Vorotan. Il s’agit du premier arrêt du plus long téléphérique du monde, le tramway aérien de Tatev. Le village est entouré par des forêts luxuriantes, des canyons profonds et des chaînes de montagnes pittoresques.

Durant la rébellion de Syunik dans les années 1720, le chef militaire arménien Davit Bek fit de Shinuhayr sa première base d’opérations et commença à réparer la forteresse de la colonie. Au-delà de sa fonction religieuse, l’église du village nommée Saint Stepanos servait de résidence à David-Bek, et faisait office de noyau administratif du village.

Khot est le plus ancien des trois villages, il a été mentionnée pour la première fois comme une ville du comté de la province de Syunik à l’époque du Royaume d’Arménie. Le village était auparavant connu sous le nom de Khotavan, de Khot + avan (ville). Le nom de la colonie vient directement du mot arménien Khot signifiant herbe et qui ferait référence aux riches jardins entourant le vieux Khot. À l’époque médiévale, le château de Khanapa fut construit et ses ruines sont encore visibles aujourd’hui. Le monastère le plus ancien du village était Khoti Vank, construit aux Ve-VIe siècles. Les ruines de l’église rouge du village du XIIe siècle sont conservées dans l’ancien cimetière. Les cloches de cette église étaient connues pour leur son puissant. L’église Mrgadzori Khach fut construite au XVIIIe siècle, selon la légende, elle fut édifié par une Arménienne qui échappa au harem du persan Shah Abbas. Au XIXe siècle, le général russe Yermolov mentionne Khot comme un village arménien de la province du Karabakh, conquis à l’Iran Qajar pendant la guerre russo-persane (1804-1813). Une nouvelle colonie a été construite sur un plateau à l’extérieur de la vieille ville, ce qui a provoqué l’abandon de la vieille ville de Khot dans les années 1960 et 1970. D’anciennes habitations troglodytes ont été préservées dans le village et ses environs.

Notre campement se situera à 6km environ de Khot, durant le parcours vous aurez de magnifiques panoramas sur la région de Syunik et sur les gorges de Vorotan.

• Hébergement : Tente
• Guide anglophone
• Transfert
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone
  

Nous parcourrons les quelques 10 km qui nous séparent de Goris et en profiterons ensuite pour se reposer ou visiter la ville. La journée est courte mais après plusieurs jours de marche, il est important de faire une pause.

Goris est également une ville historique, les premiers habitants de la région y séjournaient déjà à l’âge de pierre. Goris est mentionné pour la première fois par son nom dans la période ourartienne entre 735 et 713 avant JC. Au Moyen Âge, la colonie était située dans la partie orientale de l’actuelle Goris, sur la rive gauche de la rivière Goris et s’appelait Kores. Entre les 12e et 15e siècles, Goris comme d’autres  territoires historiques de l’Arménie ont beaucoup souffert des invasions seldjoukides, mongoles, Aq Qoyunlu et Kara Koyunlu.

Au début du 16e siècle, Syunik devint une partie de la province d’Erivan au sein de la Perse safavide. Au début du 18e siècle, la région était le centre de la campagne de libération arménienne menée par David Bek contre la Perse safavide et les envahisseurs turcs ottomans. En 1750, la région est devenue une partie du nouveau Khanat du Karabakh. Au début du 19e siècle, de nombreux territoires d’Arménie, dont la région de l’ancienne Kores de Syunik, sont devenus partie intégrante de l’Empire russe à la suite de la guerre russo-iranienne de 1804-1813.

En 1876, à l’initiative du gouverneur de l’Uezd Staratsky, en utilisant un plan de ville conçu par un architecte allemand, la construction du nouveau Goris fut achevée près de la vieille ville de Kores. Goris devint la capitale des régions autonomes de Daralayaz (actuelle province de Vayots Dzor), de Zangezur et de certaines parties du Haut-Karabakh sous le nom de République d’Arménie montagneuse (Lernahaystani Hanrapetutyun) en 1921 après une déclaration d’indépendance autoproclamée. Cependant, l’Armée rouge mena des opérations militaires massives dans la région de juin à juillet 1921, attaquant Syunik depuis le nord et l’est. À la suite de combats acharnés, la République d’Arménie montagneuse capitula le 13 juillet 1921.

Sous le régime soviétique, Goris était le centre régional de la région de Zangezur en RSS d’Arménie. Avec la création du raion de Goris en 1930, la ville devint le centre régional du district nouvellement fondé et l’économie y fut florissante.

Nous allons commencé la journée par explorer le vieux Goris en remontant au milieu des formations géologiques érodées par le vent à l’allure de cheminées de fée ou des dolomies italiennes afin de rejoindre les hauteurs puis nous longerons les crêtes sur environ 5km. En redescendant sur l’autre versant, nous pourrons apercevoir au loin notre objectif. Le village de Old Khndzoresk.

À la fin du 19ème siècle, Vieux Khndzoresk était le plus grand village de l’Arménie orientale. Le village est célèbre pour avoir participé au mouvement de libération de David Bek. La forteresse de Khndzoresk servit de base militaire à Mkhitar Sparapet en 1728-1730. Au cours des années 1980, un village supplémentaire a surgi à 7 km (4,3 mi) de Khndzoresk en raison du redimensionnement et des troubles politiques. Ce village, considérablement plus petit que Khndzoresk, s’appelle Lower Khndzoresk, ou Nerkin Khndzoresk.

L’ancienne colonie troglodyte de Khndzoresk est située sur les pentes droite et gauche de Khor Dzor (gorge profonde), d’où, elle tirerait son nom. Le village est situé à 1580m d’altitude. Il a été mentionné pour la première fois dans la liste du 13e siècle des villages qui payaient des impôts au monastère de Tatev mais est probablement plus ancien.

Son architecture y est unique : presque toutes les habitations sont creusées dans les grottes. Des maisons mieux conçues avec des porches en pierre calcaire et des glkhatuns (une maison en pierre avec un toit en bois à gradins soutenu par des piliers) avec des pièces troglodytes supplémentaires sont creusées dans les parties inférieures des pentes. Des terrasses ont été construites en fonction des caractéristiques géographiques de la région et les maisons étaient empilées les unes sur les autres, le toit d’une maison servant souvent de cour à une autre. Cela faisait ressembler le village à une énorme structure à plusieurs étages montant une colline. Khndzoresk est riche en monuments historiques. Le village et ses environs comprennent un champ funéraire (2e-Ier millénaire avant J.-C.), les vestiges des châteaux d’« Aghjka Berd » et de la « forteresse Mkhitar Sparapet », plusieurs églises du 9e au 19e  siècle, le château de Melik Kasi (1836), un bâtiment scolaire (1840), des cimetières, un pressoir à huile, des réservoirs, des sources, des khachkars médiévaux et des pierres tombales. Une passerelle himalayenne de 160 m de long et 63 m de haut a été mise en place pour relier l’ancien et le nouveau village en 2012.

Pour atteindre le village, il vous faudra passer par cette passerelle himalayenne. Les véhicules nous attendront à la sortie du village pour nous ramener à notre hôtel de Goris. Durant le trajet de retour nous nous arrêterons pour observer Goris depuis un point de vue panoramique.

Malheureusement, le voyage touche à sa fin et il est temps de renter. Transfert des participants à Erevan puis journée libre. Si le temps nous le permet, plusieurs arrêts sont possibles le long du parcours :

1. Kotrats Karavanseray
2. Château de Karablur
3. Menhir
4. Portakar – Bellybutton-stone
5. Vorotan Pass

• Nuit en hôtel à EREVAN
• Transfert
• Guide anglophone
• Toute l’alimentation
• 2 accompagnateurs IDTrek francophone, anglophone, russophone